Tony Cotte : Si vous apparaissez au cours de la première saison de True Blood, votre personnage prend beaucoup plus d’importance lors la saison 2. Vous attendiez-vous à cette évolution en débutant le tournage de la série ?
Alexander Skarsgård : Avant de tourner les premiers épisodes de True Blood, j’ai lu les cinq premiers tomes de La Communauté du sud (livres à partir desquels est adaptée la fiction, ndlr). Eric n’y figure qu’à partir du deuxième opus, à l’exception d’une brève allusion dans le premier. Je savais donc parfaitement que je n’avais pas beaucoup de travail à fournir avant de prendre plus d’importance lors de la deuxième saison.
Tony Cotte : L’évolution de votre personnage a-t-elle eu une incidence sur la façon dont les gens vous voient ?
Alexander Skarsgård : A vrai dire, les choses ont énormément changé entre la première et la seconde saison. Au début, personne ne me reconnaissait : je portais une longue perruque. Pour les derniers épisodes, il s’agit de mes vrais cheveux. Du coup, les gens venaient me voir pour me dire qu’Éric était le diable. J’ai toujours défendu mon personnage, car il est bien plus que cela. En ayant lu les livres, je sais qu’il a plus de profondeur que d’être le simple boss diabolique de Bill. Éric a un côté sensible, il peut être très loyal, être un bon ami et avoir de la compassion.